Comment solliciter des soutiens pour appuyer sa candidature ?

Si vous souhaitez appuyer votre candidature dans une entreprise, et que vous connaissez une personne qui, elle, ne vous connait pas, il est préférable d’annoncer d’entrée de jeu la couleur et, pour éviter tout malentendu, il sera toujours préférable de citer une relation commune.

Le plus simple est d’envoyer un mail en utilisant la forme suivante :

Je me permets de vous contacter : je vous connais, mais vous ne me connaissez pas.

Nous avons été en relation par l’intermédiaire de Mr X, mon responsable direct, et j’ai en particulier (citez ici un dossier réussi sur lequel vous avez travaillé).

J’ai récemment envoyé ma candidature à un poste de Responsable de projet dans votre entreprise. (Précisez ici pourquoi vous êtes exactement le candidat idéal pour ce poste).

Pourriez-vous me communiquer de plus amples détails concernant ce poste  ? En particulier, des détails sur (exemple : un projet décrit dans l’annonce) ainsi que le nom de mon futur responsable hiérarchique ?

Vous pourrez ensuite solliciter soit un rendez-vous informel soit une recommandation.

Modèle de lettre de recommandation

Si votre employeur hésite à rédiger une lettre de recommandation, aidez-le en lui proposant un modèle que vous aurez rédigé et qu’il n’aura plus qu’à signer.

Le plus sûr pour la lettre de recommandation est de rester sur un format strict lui donnant un caractère officiel :

Monsieur … a été employé du … au … par … (nom de l’entreprise) en tant que … (intitulé du poste).
Dans le cadre de ses fonctions, Monsieur … a été amené à conduire avec avec succès les missions suivantes :
–        …
–        …
–        …
Ces missions lui ont donc permis d’acquérir des compétences en … et a su faire preuve de … (qualités).
Il a en particulier … (détailler les réussites).

Comment justifier une candidature spontanée ?

Si la société n’a pas d’actualité récente, il est peu probable qu’elle recrute… Dans « actualité récente », il faut bien sûr inclure tout ce que vous apprenez par votre réseau : congé maternité, départ à la retraite, vacances, réorganisation interne, maladie, conflits, etc. Il se passe toujours quelque chose !
Dans tous les cas, votre lettre doit mettre en avant l’impact de l’actualité sur le poste que vous convoitez, quitte à enfoncer des portes ouvertes.
Enfin, si vous n’avez vraiment rien, et si il s’agit d’un « one-shot », vous pouvez toujours y aller au bluff : « j’ai appris qu’un de vos collaborateurs va être amené à s’absenter quelques mois et je me permets de vous adresser ma candidature pour le/la remplacer » fait toujours son petit effet… Si on vous reçoit en rendez-vous, c’est que votre bluff est tombé juste. Sinon, il vous faudra expliquer que votre tuyau était percé.

Après combien de temps faut-il relancer après un entretien ?

Il est d’usage de relancer après quelques jours, au moins pour vérifier que votre candidature est bien parvenue au recruteur. Vous pouvez toujours invoquer des problèmes de messagerie…
Ensuite, le nombre de relances dépend de votre connaissance du recruteur. Si vous le connaissez déjà, il n’est évidemment pas utile de relancer avec insistance. Sinon, quelques relances de principe sont toujours utiles, mais elles gagneront à être présentées de manière positive : il ne s’agit pas de relancer pour relancer, mais bien de relancer en apportant quelque chose de plus. Un dernier recours, vous pouvez bien sûr relancer en disant qu’un autre cabinet vous a contacté et que vous souhaitez bien être sûr qu’il ne s’agit pas du même poste !

CV et MBA : Les pièges et les bonnes pratiques

Le MBA peut parfois se retourner contre le salarié s'il ne s'insère pas correctement dans sa carrière

Les candidats valeureux qui après un MBA prestigieux n’arrivent pas à valoriser leur diplôme sont légion.

En effet, le MBA peut parfois se retourner contre le salarié s’il ne s’insère pas correctement dans son CV.

Beaucoup, en effet, tombent dans le piège du jeune diplômé en décrivant leur carrière avant le MBA, puis valorisent leur MBA comme une formation qualifiante à part entière.

Ces candidats présentent le MBA comme un élément décisif de leur CV, ce qui les propulse directement dans la case très peu enviée des jeunes diplômés !

C’est bien dommage, car si le MBA est présenté comme une valorisation des acquis, c’est à dire une confirmation de ce que le candidat sait déjà, il est beaucoup plus valorisant et évite ainsi de tuer l’expérience précédant ce sésame réputé absolu par ses promoteurs…

A quels chasseurs de têtes envoyer mon CV ?

C’est une question assez récurrente, qu’il convient de traiter d’après votre profil spécifique.

En particulier, les grands cabinets ne sont pas forcément ceux qui vous correspondent le mieux. Il faut plutôt viser les cabinets les plus actifs dans votre secteur.

Le plus simple est de réaliser une petite étude de marché : pour cela, sélectionnez les cabinets présentant des offres d’emploi vous intéressant (même et surtout si elles sont anciennes) et envoyez votre candidature.

Ainsi, vous faites d’une pierre deux coups !

  • Votre CV va intégrer la base de données du cabinet
  • Le poste auquel vous répondez est peut-être toujours ouvert – ou de nouveau ouvert si la période d’essai du candidat choisi a été rompue – et vous serez alors peut-être le seul concurrent en lice.

Gardez néanmoins à l’esprit que tous les cabinets ne gèrent pas une base de CV en propre : il n’est donc pas non plus nécessaire de passer trop de temps à les solliciter car votre profil ressortira autrement, en particulier via les CVthèques.

J’ai eu une réponse négative, pourtant je correspondais parfaitement au poste !

Quand vous avez une réponse très rapide (dans un délai inférieur à 15 jours) cela veut dire que vous ne correspondez pas à un des critères de base défini pour le poste. En général, il s’agit de critères « automatisables » comme :

  • l’âge (ou la date de la formation initiale),
  • le sexe,
  • la formation,
  • la localisation géographique (éloignement par rapport à l’employeur),
  • l’encadrement (poste avec encadrement ou non),
  • votre disponibilité (en poste ou non),
  • vos prétentions salariales,
  • votre expérience chez un concurrent,
  • l’absence d’un mot-clé.

Ou, tout simplement, le recrutement est clos.

Dans tous les cas, une réponse rapide signifie qu’une des conditions de base n’a pas été remplie, et cela n’a rien à voir avec vos compétences.

Pour les candidatures suivantes, il faudra utiliser cette expérience pour décrypter les points durs des offres.

Pour tenter de passer quand même alors que vous savez d’un des critères de base n’est pas parfaitement rempli, ou tout simplement sur un poste en régression, il faut argumenter adroitement votre candidature.

Par exemple, en indiquant :

  • je vais déménager,
  • je souhaite me spécialiser,
  • je ne veux plus faire d’encadrement.

Au risque évidemment de se griller auprès du recruteur, donc ce type de « candidature en régression » est à manier avec précaution.

Une lettre d’accompagnement peut-elle être trop longue ?

L’objectif d’une lettre d’introduction est de démontrer votre motivation et votre intérêt pour un poste précis, toujours en utilisant le schéma VOUS, MOI, VOUS+MOI.

Le VOUS est le besoin de l’autre, et il gagnera à être précis mais, en cas de réponse à annonce, pourra aussi élargir le spectre.

Le MOI et le VOUS+MOI ne sont pas limités. Il n’y a jamais de mauvaises motivations.

Ne pas vous recevoir en entretien parce que votre lettre est trop longue reviendrait à ne pas vous recevoir car vous apparaitriez trop motivé, ce qui est incongru.

Stratégies de relance après un premier entretien

Vous avez répondu a une offre, ou envoyé une candidature, et n’avez pas eu de réponse.

Comment relancer et montrer votre motivation ?

Comme vous avez déjà écrit, un nouveau mail n’est pas forcément adapté. Il est préférable d’utiliser d’autres moyens.

En voici trois, du plus au moins performant :

  • Si vous avez répondu à une annonce qui émane d’une entreprise, et que celle-ci est nommée, ou si vous avez envoyé une candidature spontanée, la méthode la plus efficace est d’exploiter votre réseau (online ou offline) pour obtenir des informations sur le recrutement en cours. Et, bien sûr, faire part de votre motivation pour le poste par ce canal.
  • Dans le cas d’une annonce émise par un cabinet de recrutement, vous pouvez recontacter le cabinet si vous avez le nom du consultant en charge du recrutement. Il conviendra alors simplement de lui demander à quel stade du recrutement il se trouve et s’il a d’autres postes sur lesquels il pourrait vous positionner. Il est inutile d’insister sur les motifs du refus, qui peuvent être purement liés aux critères du client.
  • Si vous n’avez rien (ni nom, ni numéro de téléphone), vous pouvez alors soit envoyer un mail complémentaire, indiquant que vous avez de nouveaux éléments à apporter à votre candidature (éléments réels, bien évidemment) ou dans le dernier cas un mail de relance demandant simplement à quel stade est le recrutement, et si votre candidature a bien été reçue.

Dans tous les cas, les managers et dirigeants ont intérêt à se concentrer exclusivement sur les deux premières méthodes.