Dans son article sur l’échec entrepreneurial, Sylvie Laidet de Cadremploi prodigue des conseils aux ex-chefs d’entreprise pour réussir leur come-back comme salarié.
En particulier, elle note fort justement que « l’entreprise aura plus de facilités à les positionner comme manager de transition, voire comme consultant. De manière ponctuelle, l’ex-entrepreneur devra donc parfois accepter davantage de flexibilité ».
Cette remarque est d’autant plus juste que le procès actuel qui est fait aux entrepreneurs porte souvent sur leur crainte de s’engager sur le long terme, ou, plus prosaïquement, de préférer les CDD aux CDI.
Ce qui me rappelle un échange récent avec un client, ex-entrepreneur :
- Quel type de contrat souhaitez-vous ?
- Un CDI.
- Il serait plus facile de vous positionner comme indépendant ou consultant, au moins dans un premier temps. Seriez-vous prêt à accepter un autre type de contrat ?
- Franchement, je pense que mon employeur doit s’engager dans la durée.
- D’accord. Donc vous même, en tant qu’entrepreneur, vous avez toujours recruté en CDI ?
- Euh, non, pas toujours, mais le plus souvent possible, dès que j’avais suffisamment de visibilité.
- Et cela ne vous a pas posé de problème ?
- Si bien sûr…
- Pensez-vous que le fait d’avoir recruté en CDI alors que vous n’aviez pas assez de visibilité puisse être une cause de votre échec ?
- Euh… Vous avez certainement raison…
Quelques instants plus tard, le client m’expliquait qu’après réflexion, il serait plus confortable pour lui et pour son futur employeur de le positionner comme consultant indépendant.
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