Dans un arrêt en date du 26 février 2020 (n°18-10.017), la Chambre sociale de la Cour de cassation est venue définir la notion de préjudice porté à l’employeur du fait de l’activité exercée par l’un de ses salariés qui se trouve en arrêt de travail.
Le principe est le suivant.
L’exercice d’une activité par le salarié en arrêt de travail ne constitue pas, en soi, un manquement à l’obligation de loyauté qui demeure évidemment pendant la suspension temporaire du contrat de travail qu’est l’arrêt maladie.
La jurisprudence a toutefois dégagé deux exceptions à ce principe :
celle tirée de l’exercice d’une activité qui fait concurrence à celle de l’employeur,
et celle tirée du préjudice causé à l’employeur par cette activité.
Dans le cas soumis à la Chambre sociale, l’activité du salarié ne faisait pas concurrence à celle de l’employeur qui devait donc rapporter la preuve d’un préjudice spécifique subi du fait de cette activité pour fonder la mesure de licenciement prise contre ce salarié.
Or, pour la chambre sociale ce préjudice ne peut pas résulter « du seul paiement par l’employeur, en conséquence de l’arrêt de travail, des indemnités complémentaires aux allocations journalières ».
En effet, ces indemnités sont la conséquence de l’arrêt de travail et non de l’exercice d’une autre activité pendant l’arrêt de travail.
L’employeur devra donc caractériser précisément le préjudice qu’il invoque pour justifier la mesure de licenciement.
Frédéric Benoist est avocat au barreau de Paris, spécialisé en droit social.
Ne pas mélanger CV et Book est LA bonne stratégie pour éviter d’être catégorisé dans un tiroir duquel vous ne pourrez plus sortir : conserver votre CV le plus neutre possible (sinon, dans la plupart des cas, il ne collera pas au « style de la maison ») et préparer un book de réalisations avec un éventail de savoir-faire très différents.
Points essentiels pour la promotion, la fabrication et la présentation de votre book :
Toujours envisager que les entretiens peuvent être faits par Skype/WhatsApp, vérifiez donc bien que vous disposez des éléments en pdf et que vous savez comment les présenter à distance.
Dans votre candidature, bien indiquer que vous tenez à disposition du recruteur un book. Par exemple, « Je me tiens à votre écoute afin de fixer un entretien très prochainement pour vous présenter mes réalisations. »
Préparer, pour chaque élément présenté dans votre book, une démonstration probante. La méthode la plus simple est d’axer sa présentation sur la mise en avant de résultats probants et indiscutables démontrant pour chaque réalisation les succès obtenus. Une telle démonstration s’appuie généralement sur les éléments suivants : date, situation, action, conséquence, résultat probant.
Toujours bien préciser le contexte de la demande qui vous a été faite : il est important de montrer que vous savez travailler sur commande et dans un délai précis.
Dans tous les cas, ce contexte est essentiel car il permet de donner des gages de l’adaptabilité du créatif qu’il porte : le principal reproche fait aux créatifs n’est-il pas qu’ils ne comprennent jamais rien à ce qu’on leur demande ?
L’ensemble de nos équipes s’est organisé pour assurer une continuité de service totale et l’ensemble des prestations, y compris l’analyse de CV, la rédaction de CV, lettre et profil online, les traductions ainsi que le coaching téléphonique, est garantie. L’envoi des Précis de Marketing Emploi est aussi assuré, mais si la situation venait à se dégrader et que les services postaux soient interrompus, nous le mettrions alors à disposition en téléchargement.
Conformément aux règles du gouvernement, seul le coaching en face-à-face est interrompu et soit réalisé en visioconférence soit reporté – au choix du client.
Notre comité de rédaction continue à se réunir normalement et toutes les dispositions sont prises pour garantir son fonctionnement si un confinement total était décrété.
Les garanties CVfirst sont bien entendu toujours pleinement applicables, et à ce jour la baisse du nombre d’entretien d’embauche, bien que significative, n’est pas non plus rédhibitoire. Néanmoins, de plus en plus d’entretiens sont réalisés en visioconférence, voici donc quelques recommandations aux candidats pour optimiser leur présentation devant la caméra :
Utiliser votre smartphone, plutôt qu’une webcam bas de gamme, car leur caméra est aujourd’hui d’excellente qualité. Il faudra simplement fabriquer un support pour le poser de manière à ce que la caméra soit à hauteur des yeux. L’emploi d’écouteurs est recommandé, plutôt que l’usage du haut parleur.
Soigner votre décor, et en particulier l’arrière-plan. S’il est légitime de faire une vision conférence depuis son domicile, il faut néanmoins veiller à trouver un espace approprié. Un fond neutre comme un mur, une bibliothèque ou un meuble fera l’affaire. Par contre, on ne se mettra jamais dos à une fenêtre et il faudra veiller tout particulièrement à l’éclairage qui doit venir de face sans toutefois être agressif.
WhatsApp et Skype sont les deux outils généralement privilégiés par les recruteurs, et il convient donc de créer un compte (gratuit) sur chaque plateforme et surtout d’autoriser les appels d’inconnus. Si vous vous connectez en Wifi, il faut absolument vérifier que tous les services fortement consommateurs en données (téléchargements, streaming Netflix et autres) soient interrompus.
Adapter son discours est essentiel. Si les outils sont performants, il n’en demeure pas moins qu’une latence supplémentaire peut être observée. Cela se traduit par un léger retard dans la transmission de la voix. Donc, après la fin d’une phrase ou après une question, il est courant d’observer un « blanc » de quelques instants. Pour en limiter l’effet, et s’y adapter, il suffit d’imaginer que vous parlez à votre interlocuteur via un traducteur-interprète.
Il est légitime, chez soi, d’être plus décontracté et de ne pas porter de tailleur ou de cravate. Une chemise unie sera généralement parfaitement adaptée pour les femmes comme pour les hommes.
Enfin, sachez que nous nous tenons à votre disposition pour répondre à l’ensemble de vos questions concernant nos programmes de rédaction et de coaching.
CVfirst et toute son équipe s’inscrivent pleinement dans la démarche de solidarité nationale et savent pouvoir compter sur votre soutien et votre compréhension dans ces difficultés inédites, comme vous pouvez compter sur l’accompagnement de CVfirst.
Nous tenions à vous remercier de votre confiance et de votre fidélité.
Densité, nom féminin, qualité de ce qui est dense, épais, compact, consistant. Synonymes : concentration, épaisseur.
La densité d’un CV est un indicateur essentiel duquel la consistance et l’image de sérieux produite par le CV découle directement.
La densité d’un CV est définie par CVfirst comme le nombre de mots par page, indépendamment du graphisme du CV ou du nombre de pages. En effet, les enjolivures et autres éléments graphiques sont de la fausse-densité, puisque ces éléments n’apportent pas d’information utile.
Plus le nombre de mots par page est élevé plus petite la taille des caractères doit être, essentiellement pour des raisons graphiques, ce qui revient à considérer que la densité devient inversement proportionnelle à la taille des caractères utilisés pour rédiger le CV.
La densité s’analyse toutefois de manière relative, par rapport au poste et au secteur. En particulier, la densité moyenne du CV augmente naturellement avec l’expérience et sera généralement plus élevée dans les secteurs et fonctions valorisant l’écrit.
Enfin, la densité et le nombre de pages du CV sont deux choses différentes : augmenter le nombre de pages ne doit jamais impacter la densité du document. A poste visé équivalent, un CV d’une page ou un CV de deux pages devront avoir la même densité car le nombre de pages ne doit pas influencer la première impression pour une raison très simple : la deuxième page est rarement lue, elle est généralement uniquement parcourue et les informations reléguées en deuxième page sont considérées soit étant des informations de recherche, par exemple des mots-clés, soit des informations secondaires voire dissimulées volontairement ou non par le candidat.
A retenir :
Le sérieux apparent d’un CV découle directement de la densité de ses pages.
La densité est néanmoins différente du gris typographie, qui est l’impression produite sur l’oeil par la vision générale de la page, car le gris typographique est impacté par les éléments graphiques.
Un CV d’une page ne doit jamais être étalé sur deux pages car il donnerait l’image d’une « histoire qui s’étire » et qui manquerait d’ossature.
Plus la densité d’un CV est élevée, moins la taille des caractères du CV est grande. Il n’est pas rare d’observer des CV écrits avec une taille de caractères inférieure à 9 points.
La lisibilité liée à la taille des caractères est devenue un « vrai-faux » problème puisque les recruteurs (externes ou internes) vont recevoir et lire les CV à partir de leur version électronique, à la taille qu’ils souhaitent.
La densité n’est pas liée au nombre de pages du CV mais uniquement au poste et au secteur visé : un CV de deux pages devrait avoir la même densité par page qu’un CV d’une page, et par conséquent pour un même candidat le nombre de mots d’un CV de deux pages devrait être le double d’un CV d’une page.
Le CV d’un débutant ne devrait jamais avoir une densité inférieure à 550 mots/page, tandis que celui d’un cadre expérimenté approchera voire dépassera 750 mots.
Un candidat valorisera son sérieux en présentant un CV d’une densité supérieure à celle de ses concurrents.
Un candidat valorisera son adaptabilité en présentant un CV d’une densité inférieure à celle de ses concurrents.
Ingénieur, MBA, manager… les pièges de la traduction de CV et de profils LinkedIn sont nombreux.
Car il est souvent tentant et flatteur, quand on traduit son CV, d’enjoliver légèrement la réalité. Et, au bénéfice de la traduction, les titres et les diplômes donnent le tournis !
Le pire exemple est certainement le General Manager qui devient Directeur Général, quand il est traduit de de l’anglais vers le français, car le candidat se prend alors les pieds dans le tapis en retraduisant vers l’anglais…
Dans l’autre sens, du français vers l’anglais, la formation dans une toute petite ESC se transforme généralement en MBA, ou le technicien devient ingénieur voire s’auto-propulse directement au niveau « Engineer IV » aux Etats Unis… pour ne prendre que ces exemples courants.
Pour les diplômes, il est encore possible d’enjoliver la réalité (même si le bon temps de l’intraduisible DEUG est presque révolu)
Voyons en détail comment procéder…
Bien sûr, depuis la réforme Licence-Master-Doctorat (2003-2006) et l’harmonisation européenne des grades universitaires, les diplômes de DESS, DEST et DEA ont été remplacés par le diplôme de Master. Seuls les titulaires d’un DESS peuvent se prévaloir de plein droit du grade de Master 2, et le bon temps de l’intraduisible DEUG est presque révolu.
Inversement, l’historique A-level anglo-saxon est tellement dévalorisé que les candidats francophones n’ont plus aucun intérêt à s’en prévaloir : il est devenu préférable de rester sur le Baccalaureate, que certains lecteurs un peu pressés interpréteront comme étant le English Baccalaureate ou EBacc…
Et il y a encore mieux : le MBA. Le Master of Business Administration, ce sésame absolu.
Ah bon ?
Rappelons déjà une évidence : le nom MBA n’est pas déposé et ainsi n’importe qui peut délivrer un diplôme intitulé MBA.
https://fr.wikipedia.org/wiki/MBA_en_France
Oui, n’importe quelle école, association, ou même formateur individuel peut parfaitement délivrer un MBA. Alors, certes, il ne sera pas accrédité AACSB, AMBA ou EQUIS, mais le titulaire se consolera facilement en se rappelant que les MBA de l’IAE Grenoble, de l’INSEEC, de l’ISEC, ou de l’ESC Rennes ne le sont pas non plus !
Et puis, un peu de mauvaise foi aidant, vous pourrez toujours soutenir qu’avoir indiqué MBA sur votre CV veut dire évidemment que vous êtes Married But Available, comme chacun le sait… et, qu’un peu plus loin, le MBA Stanford qui figure pourtant en gras voulait bien sûr dire que vous avez acheté votre MacBook Air à l’Apple Store de Stanford.
On rappellera donc qu’un diplôme ne se traduit jamais, car, en le traduisant, il perd tout son sens. Il est toujours préférable de conserver le nom exact de son diplôme et de son école.
Plus simplement, pour enjoliver son CV en anglais, le mieux est de conserver le nom du diplôme et le nom de l’école en Français. Ce que personne ne pourra vous reprocher…
Heureusement, il reste les titres des postes…
… qu’il est bien tentant d’enjoliver. Est-ce si sûr ?
Mais notre General Manager devenu Directeur Général sera bien ennuyé lorsqu’il devra retraduire son CV vers l’anglais… que faire ? Avouer qu’il n’était que General Manager ? Tenter le tout pour le tout et prétendre naïvement qu’il occupait des fonctions de Managing Director ? Eliminatoire dans les deux cas, mon cher Watson !
Directeur Général ou Director General sont parfaitement compréhensibles. D’ailleurs, en cas de doute, le recruteur pourra toujours consulter la page Wikipedia qui lui indiquera que « In France, the similar word président-directeur général (PDG) means the highest person in a company, who is at the same time chairman (président) of the board of directors and CEO (directeur général). »
https://en.wikipedia.org/wiki/Director_general
Donc, non, pour les titres non plus, cela ne fonctionne pas, et le candidat aura là aussi intérêt à rester aussi francophone que possible.
Là aussi, la bonne solution est de conserver le titre français, éventuellement expliqué, mais en évitant à tout prix de produire une équivalence toujours aléatoire.
Enfin, dans tous les cas, le candidat aura toujours intérêt à se souvenir qu’une traduction enjolivée propulsera souvent son CV dans la « pile des CV bidon » quand il tombera dans les mains d’un recruteur bilingue…
Quand il s’agit de rédiger son CV professionnel et sa lettre de motivation, la tentation est grande, pour de nombreux candidats, de penser d’abord graphisme et de songer aussitôt à créer un CV design en utilisant un modèle de CV.
Cette réaction est logique, car nous avons tous en tête des exemples de CV que nous avons trouvés très design et qui semblaient s’approcher du CV parfait, générant au premier coup d’oeil un « effet waouh » : « Oh, quel beau CV ! »
Or, le candidat qui veut réussir son CV et se demande comment rédiger son CV devrait toujours se mettre à la place du recruteur et se poser une question essentielle :
Un « modèle de CV design » permet-il de créer un CV efficace ?
Un beau CV fait-il un bon candidat ?
La réponse est évidemment non : aucun recruteur sérieux ne recevra jamais un candidat en entretien sur la base du graphisme de son CV. Au contraire, il s’interrogera toujours sur les motivations de ce CV design soupçonné de masquer un manque de fond dans le parcours du candidat… un cache-misère en quelque sorte.
Alors, comment rédiger un CV, ou plutôt comment rédiger son CV (et pas celui du voisin) ? Un bon CV, un CV efficace, celui qui permettra de ressortir en bonne place dans les CVthèques, c’est d’abord un CV que le candidat a pris la peine d’écrire, et c’est un CV qui lui ressemble : c’est un CV que le candidat a pris la peine de réaliser, de construire, d’architecturer, de structurer.
Réaliser un CV, ce n’est pas remplir les cases d’un modèle de CV : rien n’est pire, pour un recruteur, qu’un CV contraint par son format… un peu comme un candidat qui se présenterait en entretien dans un costume qui serait trop petit pour lui !
Exemple de CV parfait fondé sur un modèle de CV… Pourtant, ce CV comporte 19 défauts majeurs. Saurez-vous les trouver ? Cliquez sur l’image puis promenez votre souris sur le CV pour les découvrir.
Concernant LinkedIn, vous ne pouvez quasiment pas vous en passer lorsque vous recherchez du travail, même lorsque vous êtes en poste. Par contre, vous pouvez tout à fait rester discret. Pour cela, le mieux est de désactiver l’option suivante :
Partager les modifications du profil
En désactivant cette option, vous choisissez de ne pas informer votre réseau des modifications apportées à votre profil. Cela vous permet d’éviter d’alerter votre entourage que vous « travaillez sur votre profil ».
Les candidats souhaitant aller travailler en Suisse se voient souvent confrontés au problème du diplôme ; si pour les Master I et II il n’y a pas trop de problèmes, il en va totalement différemment du baccalauréat.
Tout d’abord, au risque d’enfoncer une porte ouverte, rappelons que le baccalauréat est, d’après le Petit Larousse, l’examen marquant la fin du second cycle de l’enseignement du second degré et permettant l’accès aux études supérieures.
La maturité, en Suisse, répond à la même définition.
Néanmoins, baccalauréat français et maturité suisse ne sont pas équivalents car le baccalauréat français ne permet pas d’accéder systématiquement aux universités suisses.
Tout d’abord, seuls les bacs généraux S, ES et L sont reconnus, sous conditions : le niveau exigé pour la reconnaissance de votre baccalauréat dépend du canton (voire de la ville) dans lequel vous souhaitez aller.
Si vous avez une mention assez-bien ou supérieure, soit une moyenne générale de 12/20, vous pouvez vous prévaloir de la maturité dans la plupart des cantons de suisse romande. Attention, petite subtilité : le Bac L mention assez-bien est reconnu à Genève, mais dans les autres cantons il doit systématiquement être accompagné de l’option mathématiques.
Si vous n’avez pas de mention mais un bac S ou un bac L option mathématiques, direction Fribourg ou Lausanne où votre bac sera reconnu.
Enfin, les autres bacs ne sont pas reconnus en Suisse.
Dans un cabinet de recrutement, des gens travaillent. Pourtant, bizarrement, certains candidats semblent penser qu’un cabinet de recrutement est une simple boîte à lettres dénuée de tout intérêt. Mais non, tout n’est pas automatisé et derrière le recruteur, il y … Continuer la lecture →
Les entretiens collectifs ont pour objectif de mesurer l’intégration du candidat au groupe.
Il existe plusieurs niveaux d’entretien, néanmoins dans les niveaux les plus complexes il est possible que l’animateur positionne un élément perturbateur dans le groupe, pour voir comment les candidats réagissent.
En général, ces entretiens se déroulent en 2 phases, une phase de présentation des candidats, et une phase durant laquelle le groupe va travailler à résoudre un problème.
Quelques trucs pour ce type d’entretien :
Chacun apporte sa compétence. Vous êtes expert Excel ? Spécialiste PowerPoint ? Champion des grilles de décision ? N’hésitez pas à sortir votre ordinateur portable ou votre tablette si c’est approprié (sauf bien sûr si on vous l’interdit formellement).
Parlez au groupe et intégrez-vous au groupe : retenez ou notez le prénom de chacun, ne vous adressez pas à l’animateur, mais au groupe, et soyez positif, n’hésitez pas à confirmer ce que disent les autres.
Si on vous coupe la parole, n’essayez pas de la conserver à tout prix : gardez le fil de votre idée pour reprendre votre argumentation plus tard.
N’essayez pas de parler en premier, au contraire : conservez toujours des éléments pour le moment où l’animateur va demander si quelqu’un a quelque chose à ajouter. A ce moment, n’hésitez pas à faire la synthèse des avis en nommant chacun par son prénom. Surtout, n’oubliez personne.
En présence d’un élément perturbateur, ne vous opposez pas frontalement. Gardez à l’esprit que vous pouvez être en face d’une personne cherchant à vous déstabiliser, payée pour cela. Face à des propos déplacés, injurieux voir obscènes, restez poli (« Je ne vous permets pas de me parler ainsi »), mais ne cherchez jamais du secours auprès de l’animateur : c’est à vous de montrer que vous savez vous défendre.
Enfin, si vous avez un exercice à faire en groupe, l’objectif est d’apporter votre contribution au groupe, de montrer que vous vous insérez dans le groupe. Là non plus, n’essayez pas de diriger le groupe. Vous pouvez proposer une répartition des tâches, ou un mode opératoire : « Je vous propose de réaliser une grille d’analyse… ». Dans tous les cas, soyez celui qui met de la cohésion dans le groupe plutôt que l’expert isolé.