Le télétravail a progressé ces dernières années et il constitue désormais une manière efficace de poursuivre l’activité en cas de crise. D’ailleurs, des millions de Français l’ont expérimenté dans le cadre de la crise sanitaire ou durant les grèves de transport. … Continuer la lecture
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5 conseils clé pour valoriser votre expatriation
Vous revenez de plusieurs années d’expatriation à l’étranger et cherchez à valoriser votre parcours dans le cadre d’une recherche d’emploi lors de votre retour ? Voici 5 conseils clé à mettre en œuvre absolument.
Optimiser votre CV pour intégrer votre expatriation dans votre parcours professionnel
En premier lieu, il faut s’assurer que votre CV intègre votre expatriation comme une expérience à part entière dans votre parcours, sans pour autant lui donner une place écrasante. L’objectif de votre expatriation doit apparaître clairement, mais le fait que vous êtes rentré définitivement également. Pour cela, la date de retour doit figurer, ainsi que votre adresse postale et un numéro de téléphone correspondant au pays dans lequel vous recherchez du travail : votre adresse d’expatriation est à bannir.
Ne pas laisser de trou dans votre CV
Si vous n’avez pas travaillé pendant votre expérience internationale, si vous avez suivi votre conjoint ou bien encore si vous avez exercé un métier différent, ne laissez surtout pas un trou dans votre CV. Détaillez toutes vos activités : bénévolat, organisation d’événements ou de voyages, apprentissage d’une langue, formations, immersion dans un autre secteur, jobs alimentaires. Le recruteur ne doit pas penser que vous n’avez rien fait sur ce laps de temps.
Parler de son expatriation sans trop en dire
Tout comme dans votre CV, il vous faudra montrer en entretien que votre expatriation a été un moment intégrant et valorisant de votre carrière, et non pas une pause. L’écueil fréquemment commis est de parler un peu trop de son expatriation en entretien : attendez que le recruteur vous questionne à ce sujet pour en dire plus, et recentrez votre réponse sur ce que cette expérience vous permet d’apporter à l’entreprise. Il ne faut être ni trop confiant sur son expatriation, ni en avoir honte, restez mesuré.
Valoriser les compétences acquises durant son expatriation
Vous pouvez mettre en avant les compétences acquises lors de votre expatriation, tout particulièrement si l’entreprise chez qui vous passez un entretien a une dimension internationale. Ouverture d’esprit, adaptabilité, créativité, organisation, optimisme, force de proposition, travail en équipe multiculturelle, apprentissage ou renforcement d’une langue, n’hésitez pas à préparer en amont les points forts acquis lors de votre expérience à l’étranger.
Expliquer les raisons du départ… et du retour
Enfin, le recruteur risque bien de se montrer curieux, sachez donc expliquer pourquoi vous êtes parti et pourquoi vous êtes revenu, en toute honnêteté. Rassurez le recruteur sur le fait que cette expérience fait désormais partie du passé, que vous ne comptez pas repartir, et également, en particulier après une expatriation longue, que vous avez pris la mesure de l’impact de ce retour et de la nécessité d’une certaine réadaptation.
Certains recruteurs sont encore méfiants des parcours à l’étranger, et toutes les expatriations ne se valent malheureusement pas à leurs yeux, en fonction du pays et du métier exercé. Préparez donc bien votre entretien en amont pour valoriser votre retour d’expatriation, et mettez toutes les chances de votre côté pour faire bonne impression.
Le truc de CVfirst : il est facile pour un recruteur de piéger un candidat de retour d’expatriation en lui suggérant de parler du pays dans lequel il a vécu. Très rapidement, l’entretien va déraper sous l’angle loisirs… pour éviter cet écueil, le candidat aura toujours intérêt à rester strictement professionnel en précisant bien qu’en expatriation, « je travaillais tout le temps et n’avais guère de loisirs », mais « j’envisage d’y retourner pour mes prochaines vacances » de manière à découvrir le pays.
CV & profil LinkedIn en anglais : comment traduire les titres et diplômes sans risquer le faux pas ?
Ingénieur, MBA, manager… les pièges de la traduction de CV et de profils LinkedIn sont nombreux.
Car il est souvent tentant et flatteur, quand on traduit son CV, d’enjoliver légèrement la réalité. Et, au bénéfice de la traduction, les titres et les diplômes donnent le tournis !
Le pire exemple est certainement le General Manager qui devient Directeur Général, quand il est traduit de de l’anglais vers le français, car le candidat se prend alors les pieds dans le tapis en retraduisant vers l’anglais…
Dans l’autre sens, du français vers l’anglais, la formation dans une toute petite ESC se transforme généralement en MBA, ou le technicien devient ingénieur voire s’auto-propulse directement au niveau « Engineer IV » aux Etats Unis… pour ne prendre que ces exemples courants.
Pour les diplômes, il est encore possible d’enjoliver la réalité (même si le bon temps de l’intraduisible DEUG est presque révolu)
Voyons en détail comment procéder…
Bien sûr, depuis la réforme Licence-Master-Doctorat (2003-2006) et l’harmonisation européenne des grades universitaires, les diplômes de DESS, DEST et DEA ont été remplacés par le diplôme de Master. Seuls les titulaires d’un DESS peuvent se prévaloir de plein droit du grade de Master 2, et le bon temps de l’intraduisible DEUG est presque révolu.
Inversement, l’historique A-level anglo-saxon est tellement dévalorisé que les candidats francophones n’ont plus aucun intérêt à s’en prévaloir : il est devenu préférable de rester sur le Baccalaureate, que certains lecteurs un peu pressés interpréteront comme étant le English Baccalaureate ou EBacc…
Et il y a encore mieux : le MBA. Le Master of Business Administration, ce sésame absolu.
Ah bon ?
Rappelons déjà une évidence : le nom MBA n’est pas déposé et ainsi n’importe qui peut délivrer un diplôme intitulé MBA.
https://fr.wikipedia.org/wiki/MBA_en_France
Oui, n’importe quelle école, association, ou même formateur individuel peut parfaitement délivrer un MBA. Alors, certes, il ne sera pas accrédité AACSB, AMBA ou EQUIS, mais le titulaire se consolera facilement en se rappelant que les MBA de l’IAE Grenoble, de l’INSEEC, de l’ISEC, ou de l’ESC Rennes ne le sont pas non plus !
Et puis, un peu de mauvaise foi aidant, vous pourrez toujours soutenir qu’avoir indiqué MBA sur votre CV veut dire évidemment que vous êtes Married But Available, comme chacun le sait… et, qu’un peu plus loin, le MBA Stanford qui figure pourtant en gras voulait bien sûr dire que vous avez acheté votre MacBook Air à l’Apple Store de Stanford.
On rappellera donc qu’un diplôme ne se traduit jamais, car, en le traduisant, il perd tout son sens. Il est toujours préférable de conserver le nom exact de son diplôme et de son école.
Plus simplement, pour enjoliver son CV en anglais, le mieux est de conserver le nom du diplôme et le nom de l’école en Français. Ce que personne ne pourra vous reprocher…
Heureusement, il reste les titres des postes…
… qu’il est bien tentant d’enjoliver. Est-ce si sûr ?
Mais notre General Manager devenu Directeur Général sera bien ennuyé lorsqu’il devra retraduire son CV vers l’anglais… que faire ? Avouer qu’il n’était que General Manager ? Tenter le tout pour le tout et prétendre naïvement qu’il occupait des fonctions de Managing Director ? Eliminatoire dans les deux cas, mon cher Watson !
Directeur Général ou Director General sont parfaitement compréhensibles. D’ailleurs, en cas de doute, le recruteur pourra toujours consulter la page Wikipedia qui lui indiquera que « In France, the similar word président-directeur général (PDG) means the highest person in a company, who is at the same time chairman (président) of the board of directors and CEO (directeur général). »
https://en.wikipedia.org/wiki/Director_general
Donc, non, pour les titres non plus, cela ne fonctionne pas, et le candidat aura là aussi intérêt à rester aussi francophone que possible.
Là aussi, la bonne solution est de conserver le titre français, éventuellement expliqué, mais en évitant à tout prix de produire une équivalence toujours aléatoire.
Enfin, dans tous les cas, le candidat aura toujours intérêt à se souvenir qu’une traduction enjolivée propulsera souvent son CV dans la « pile des CV bidon » quand il tombera dans les mains d’un recruteur bilingue…
Travailler en Suisse : quelle équivalence avec la maturité pour un bachelier français ?
Les candidats souhaitant aller travailler en Suisse se voient souvent confrontés au problème du diplôme ; si pour les Master I et II il n’y a pas trop de problèmes, il en va totalement différemment du baccalauréat.
Tout d’abord, au risque d’enfoncer une porte ouverte, rappelons que le baccalauréat est, d’après le Petit Larousse, l’examen marquant la fin du second cycle de l’enseignement du second degré et permettant l’accès aux études supérieures.
La maturité, en Suisse, répond à la même définition.
Néanmoins, baccalauréat français et maturité suisse ne sont pas équivalents car le baccalauréat français ne permet pas d’accéder systématiquement aux universités suisses.
Tout d’abord, seuls les bacs généraux S, ES et L sont reconnus, sous conditions : le niveau exigé pour la reconnaissance de votre baccalauréat dépend du canton (voire de la ville) dans lequel vous souhaitez aller.
Si vous avez une mention assez-bien ou supérieure, soit une moyenne générale de 12/20, vous pouvez vous prévaloir de la maturité dans la plupart des cantons de suisse romande. Attention, petite subtilité : le Bac L mention assez-bien est reconnu à Genève, mais dans les autres cantons il doit systématiquement être accompagné de l’option mathématiques.
Si vous n’avez pas de mention mais un bac S ou un bac L option mathématiques, direction Fribourg ou Lausanne où votre bac sera reconnu.
Enfin, les autres bacs ne sont pas reconnus en Suisse.
Source : suissuniverersities.ch
Le CV de Marissa Mayer, CEO de Yahoo!, comporte 19 défauts majeurs. Saurez-vous les trouver ?
Dans un CV, trop de forme trahit généralement un manque de fond.
Lorsque nous avons trouvé ce joli CV attribué à Marissa Mayer, CEO de Yahoo!, nous nous sommes immédiatement demandé si ce CV permettrait à un candidat lambda d’obtenir des entretiens. Nous n’avons pas tenu compte de la renommée du candidat, car il est bien entendu évident que Marissa Mayer, personnage public, peut facilement obtenir un rendez-vous avec n’importe quel dirigeant.
Alors, nous avons soumis ce CV à nos analyseurs, puis nous l’avons parcouru en quelques secondes comme le ferait un recruteur.
Et le résultat est édifiant.
Pas moins de 19 points rédhibitoires ont été identifiés, dont la plupart provoquent un rejet direct du CV lors de l’analyse.
A vous de les découvrir !
Voici quelques indices :
- Notre analyseur a détecté une phrase de Lady Gaga dans ce CV
- L’objectif est flou, et par la mise en avant de compétences anciennes est en régression par rapport aux dernières fonctions.
- Il vaut souvent mieux savoir reconnaître ses échecs – et en expliquer les raisons – plutôt que de nier l’évidence.
- Il faut à tout prix éviter de s’attribuer les réussites des autres, surtout quand les dates de ces réussites ne correspondent pas…
- La présentation des dates doit rester cohérente, en particulier quand un parcours professionnel présente certaines périodes sous-représentées !
- Les ruptures de séquences de dates perturbent les analyseurs automatiques.
- Un CV n’est pas l’endroit idéal pour faire du prosélytisme…
- Les détails personnels et familiaux ont peu d’intérêt professionnel.
- Des résultats bruts, extraits de tout contexte, ne veulent rien dire et sont souvent contre-productifs.
Vous trouverez d’autres indices sur LinkedIn.
Vous avez trouvé les 19 défauts ? A présent, ouvrez le CV en cliquant ici, puis promenez votre souris à l’intérieur : un cadre s’affiche ? Cliquez pour analyser l’erreur et découvrir nos conseils d’amélioration.
Morgan & Philippe, CVfirst
PS. N’hésitez pas à à indiquer en commentaire d’autres éventuels défauts que notre analyseur n’aurait pas détecté !
Un CV en anglais, oui, si on ne confond pas langue et pays !
Lorsqu’un candidat pense international, sa première réaction est souvent de rédiger ou traduire son CV en anglais.
Ce CV en anglais est supposé s’adapter à toutes les structures ou entreprises anglophones du monde !
Malheureusement, ce fameux CV en anglais n’est en général pas adapté aux us et coutumes du pays visé.
Prenons un exemple.
Un candidat souhaite travailler en Allemagne.
Son CV, qui fonctionne en France, a toutes les chances de ne pas fonctionner en Allemagne, même s’il fait traduire son CV en allemand ou en anglais.
La présentation des missions, des résultats, et tout simplement l’accroche, sont très différents.
Ce n’est pas un problème de traduction, c’est un problème de contenu.
C’est pourquoi il est important de choisir d’abord le marché visé, puis de penser langue.
Faut-il le rappeler ? Le CV universel n’existe pas.
Mobilité géographique : 3, 2, 1… partez-vous ?
« Etes-vous mobile ? » La question est tellement classique que vous êtes nombreux à penser que la mobilité géographique est une nécessité et même un critère dans la sélection des profils.
Si votre mobilité en France ou à l’expatriation vous paraît nécessaire au regard du contexte économique ou tout simplement naturelle parce qu’elle s’inscrit dans un projet familial ou dans un projet culturel ou encore dans un désir de « mise au vert », certains recruteurs peuvent s’interroger sur la pérennité de votre projet et sur votre capacité d’adaptation à un changement d’environnement. Autrement dit, le recruteur vous demande si vous êtes prêt(e) au changement et si vous avez préparé votre départ.
La mise au vert de votre famille ou bien le projet de suivre son conjoint/sa conjointe est facilement assimilable dans les critères de sélection. Il en est autrement dans le cas d’un célibataire urbain par exemple qui propose sa candidature à un poste en région ou sur un site éloigné. « Qu’est-ce qui motive son installation dans une ville rurale ou son désir d’expatriation ? » La question est encore plus prégnante quand le niveau du salaire ne peut être la cause première d’une mobilité…
Afin que votre mobilité s’inscrive dans votre projet professionnel et ne paraisse pas être un projet par défaut, il est préférable de donner des motivations profondes, quel que soit le projet : prendre la direction d’un site industriel dans un pays en tension avec, à la clé, une stimulante prime de risque, ou prendre un poste basé en région rurale et qui vous a obligé à revoir votre salaire à la baisse.
Milicent
Pour poursuivre la lecture, cet article dans L’Express.
CV et MBA : Les pièges et les bonnes pratiques
Les candidats valeureux qui après un MBA prestigieux n’arrivent pas à valoriser leur diplôme sont légion.
En effet, le MBA peut parfois se retourner contre le salarié s’il ne s’insère pas correctement dans son CV.
Beaucoup, en effet, tombent dans le piège du jeune diplômé en décrivant leur carrière avant le MBA, puis valorisent leur MBA comme une formation qualifiante à part entière.
Ces candidats présentent le MBA comme un élément décisif de leur CV, ce qui les propulse directement dans la case très peu enviée des jeunes diplômés !
C’est bien dommage, car si le MBA est présenté comme une valorisation des acquis, c’est à dire une confirmation de ce que le candidat sait déjà, il est beaucoup plus valorisant et évite ainsi de tuer l’expérience précédant ce sésame réputé absolu par ses promoteurs…
Trouver du travail à l’étranger : les bonnes questions à se poser
Tout d’abord, il conviendra d’identifier précisément le type de contrat recherché.
Si on escompte partir avec un contrat d’expatrié (ce qui est de plus en plus difficile), il conviendra de prospecter directement dans son pays d’origine et d’axer sa recherche sur les entreprises présentes à l’international. L’approche sera ensuite la même que pour un recrutement classique. Cette approche est à réserver aux profils à fort potentiel.
Si on est prêt à accepter un contrat local, l’approche est alors différente et il sera plus efficace de postuler directement auprès d’entreprises des pays cibles.
Les éléments suivants seront à mettre en avant :
- La connaissance du pays, et une adresse locale, ainsi qu’un numéro de téléphone local
- La connaissance de l’entreprise, qui est encore plus importante pour une expatriation
- Une justification précise du souhait de mobilité, ainsi que l’ensemble des informations démontrant son autorisation à travailler sur place (visa, permis de travail…)
- Une valorisation géographique et culturelle de sa candidature : « d’origine francophone, il me sera facile de (mettre en avant ses points forts) »
Il sera contre-productif de tenter de gommer ses spécificités culturelles : valoriser ses différences est beaucoup plus payant.
CV et TOEIC ne font pas toujours bon ménage !
L’indication du TOEIC dans un CV est un grand classique. Néanmoins, il ne devrait pas constituer une justification du niveau d’anglais professionnel : seule la description de la pratique réelle valorise réellement le candidat.
D’ailleurs, le TOEIC est délivré par la plupart des écoles, ce qui en diminue mécaniquement sa valeur, la grande majorité des jeunes diplômés pouvant s’en prévaloir.
Dans 2 cas précis, indiquer le score au TOEIC est néanmoins recommandé :
– Le candidat n’a eu aucune expérience internationale au cours des derniers mois et son score au TOEIC est supérieur à 800 points.
– Le candidat parle et écrit anglais quotidiennement et son score au TOEIC est supérieur ou égal à 950 points.
Dans tous les autres cas, et en particulier si le candidat justifie d’une pratique quotidienne mais d’un score inférieur à 950 points, il est recommandé de ne pas l’indiquer.
Attention : la durée de validité du TOEIC étant de 2 ans, il est recommandé d’indiquer l’année du TOEIC si celui-ci est indiqué, pour éviter une déconvenue postérieure dans le cadre de certains recrutements exigeant un TOEIC « en cours de validité ».