Dans un cabinet de recrutement, des gens travaillent. Pourtant, bizarrement, certains candidats semblent penser qu’un cabinet de recrutement est une simple boîte à lettres dénuée de tout intérêt. Mais non, tout n’est pas automatisé et derrière le recruteur, il y a un cœur qui bat.
Nommez votre interlocuteur.
Rien n’est plus embarrassant pour un cabinet qu’un courrier non adressé à une personne en particulier. Autant dire tout de suite : je ne vous connais pas et j’écris totalement au hasard !
Ce n’est pas là une bonne entrée en matière.
Alors, comment procéder ? C’est très simple, en combinant le nom du cabinet, la ville et le titre du poste dans une même requête Google, il est très rare que des noms des membres du cabinet n’apparaissent pas dans les résultats de recherche. À vous de les cibler selon leur profil, en vous aidant des réseaux sociaux, LinkedIn par exemple.
Indiquez un poste précis et la raison pour laquelle vous contactez ce cabinet particulièrement.
Les cabinets vont à l’essentiel, le titre du poste visé doit figurer clairement dès le début de votre candidature. Ensuite, de manière à confirmer votre intérêt pour le cabinet, il est essentiel d’indiquer pourquoi vous avez choisi ce cabinet. Par exemple, vous pouvez indiquer que vous savez que le cabinet recrute régulièrement pour une entreprise qui vous intéresse et que vous nommerez, si vous avez déjà vu des offres équivalentes, même anciennes.
N’appelez pas pour rien !
Les sollicitations par téléphone, même si elles correspondent à des demandes légitimes, sont souvent dépourvues d’intérêt. Le cabinet ne vous a pas répondu ? C’est parfois simplement, car son client ne lui a pas répondu.
Alors évitez d’appeler pour savoir si le dossier avance, cela ne sert à rien si ce n’est à irriter vos interlocuteurs.
Ne sollicitez pas de rendez-vous de complaisance
Parfois, le consultant du cabinet de recrutement est obligé de vous recevoir : vous êtes recommandé par une relation commune, vous travaillez pour une société avec laquelle il est en contact… Le problème de ces rendez-vous est qu’ils ne servent à rien, car le cabinet n’a rien à vous proposer.
Alors, plutôt que de solliciter à tout prix des rendez-vous de complaisance, agissez en véritable professionnel, en montrant que vous êtes disponible pour un rendez-vous si celui-ci a un objectif précis. C’est beaucoup plus efficace.
Assimilez votre interlocuteur à l’entreprise pour laquelle il recrute
Les recruteurs adorent montrer qu’ils sont partie prenante dans les recrutements qu’ils conduisent. Alors, jouez leur jeu, même au niveau de la candidature initiale ! Cela vous permettra aussi de mettre le recruteur en confiance : en valorisant sincèrement son avis, vous en faites un allié. Il sera beaucoup plus facile après de lui poser des questions autrement embarrassantes et de construire une double alliance : « Combien pensez-vous que nous pouvons demander au niveau financier ? » conclura cette alliance !
Le truc de CVfirst : « N’adaptez » jamais votre CV lorsque vous l’envoyez à un cabinet de recrutement. Celui-ci a peut-être déjà reçu votre CV, ou tout simplement risque de le retrouver dans une CVthèque. Si le cabinet trouve plusieurs CV et si ces CV comportent des différences, il en déduira très certainement que votre CV est « bidonné ». C’est toujours éliminatoire.
FP/CVfirst